10/06/2014

32.14. Qu’est-ce que tu fais quand le changement frappe à ta porte ?

Imagine-toi aller coucher le soir… t’as mis (ou pas) ton pyjama préféré et tu va, hypnotisé, vers la plus précieuse découverte à partir du feu jusqu’à nos jours : le lit. Tu t’allonge tant que tu le peux comme si tu voulais l’embrasser. Tu n’arrive pas. Quand même tu est vraiment heureux parce qu’il est si long, si large, si confortable et parfumé. C’est mieux que tu te laisse envahi par ses draps doux et chaleureux. Merveilleux ! Tu ferme tes yeux en souriant de plaisir et en relachant un long soupir. Tu sens comment tes muscles se détendent et tu est pris par une torpeur extrêmement accueillante. Tu marche tout doucement sur la voie étroite, avec des fleurs et de l’herbe sur les côtés qui mène vers le monde magnifique des rêves. Tu veux rien d’autre que de rester le plus long possible sur ce territoire. Tu t’habitue sans être pressé avec le nouveau décor autour de toi, de façon à t’intégrer le mieux possible.
Tout d’un coup, toute cette féérie saute en air. Toute cette atmosphère enivrante se dissipe jusqu’à sa disparition complète, le silence devient tonnerre assourdissante, le calme se transforme en tension électrique, accablant, chaque cellule de ton corps est réveillée par une force puissante, que tu peux pas contrer. Tu ouvre tes yeux et tu vois la porte de ta chambre à coucher bouger, secouée dans ses charnières, sur le point de céder. Sans aucun autre avertissement, la porte s’ouvre, en laissant entrer une figure épouvantable, qui gèle ton cœur, accélère ta respiration et anéanti toute forme de volonté qui pourrait, éventuellement, te sauver. Tu le reconnais ? Bien sûr ! C’est pas la première fois que tu le rencontre, n’empêche que, la plupart du temps tu as essayé à l’éviter. Par tous les moyens !
Sans aucun autre obstacle devant lui, LE CHANGEMENT entre, s’installe commodément et tu peux plus le faire virer de ta vie. Et si tu veux qu’elle, ta vie, continue, tu est forcé à faire de la place au changement. A la suite, tu fais des efforts désespérés pour remettre tes affaires en ordre. Et le temps passe… De temps en temps, tu sens une boule dans la gorge, le pouls essaye à dépasser le record mondial pour le numéro de battements par minute, tu éclate dans des sanglots caché dans un coin noir, ou tu crie à tue-tête comme les loups à la lune dans le parc. Et le temps passe… A la fin, tous ces symptômes commencent à s’adoucir, un par un, jusqu’à ce que, finalement, ils disparaissent complètement. Maintenant tu te sens tel un nouveau né. De nouveau, tu est toi-même, celui d’avant, serein, beau et détendu. Soudain… un soir… une fois que t’as mis (ou pas) ton pyjama préféré… tu va tranquillement te coucher…
Tu connais déjà la suite. Un nouveau changement…
A part la déception profonde donnée par la plupart des chnagements de ta vie, je lis dans tes yeux une question. Est-ce que ce serait possible de ne plus vivre de tels supplices quand le changement frappe à ma porte ?
            Et parce que moi aussi j’ai vécu des sensations extrêmes comme celles-ci, je me permets de dévoiler pour toi une partie de mes observations. D’abord, le changement n’est pas quelque chose de l’extérieur, qui vient et s’en va à son gré. Il est conçu, planifié et mis an application par des êtres humains, en chair et os, comme moi et toi. Alors, que ce soit ou pas ta propre création, tu as la liberté totale de choisir d’ouvrir ou pas la porte quand le changement la frappe avec son poing. Dans les deux cas, que tu l’accepte ou pas, tu devra être prêt à confronter les conséquences. Si tu arrive à faire de sorte que cette préparation soit solide, tu va être soulagé de tout soupplice ou torture gratuit. Tu peux apprendre tout seul ou tu peux faire appel à quelqu’un d’autre. Dans ce dernier cas, le meilleur aide ce serait un coach. Il va t’accompagner dans la recherche des moyens par lesquels tu va  retrouver et garder ton équilibre si nécessaire pour des situations comme celles-ci. Cet équilibre est la base à partir du quelle tu va démarrer vers la réalisation d’un changement idéal. Tu va être vraiment surpris du pouvoir que tu possède et comment ça va être facile pour toi de changer quelque chose quand tu le souhaite. Si tu réfléchi un peu plus, le changement est l’essence même du progrès, de l’évolution. Sans changement nous aurons resté au feu et nous aurons dormi sur des pailles, sans connaître la joie amenée par le bien aimé lit. Tel un parent qui offre son support à son enfant quand celui-ci apprends à marcher debout, tel le coach sera près de toi juste au début. Au fur et à mesure que tu va apprendre à utiliser seul les qualités innées et tu deviendra encore plus confiant, il va se retirer pour te laisser la liberté totale que tu souhaite tellement. Bonne chance !

M.P. Sau

02/06/2014

31.14. Ecoute-moi ! J’ai tant à te vendre…

Je regarde moi-même dans un miroir et je peux pas croire ce que je vois ! J’essaye d’étudier cette image à partir de plusieurs angles. De haut, d’en bas, de plus près, de loin, j’allume encore une ampoule parce que je vois tout dans le brouillard. C’est en vain ! La même figure hébétée, perdue et surprise me regarde directement dans les yeux. Et même si elle ne parle pas, elle a l’air de demander : « Au fait, qu’est-ce que tu fais là ? »
La scène décrite ci-dessus se passait dans une matinée d’un lundi quand j’avais retourné au boulot après les vacances. Des vacances dont j’ai eu vraiment besoin, après une étape durant laquelle ma gloriuese carrière de vendeur avait enregistré une descente abrupte sur l’échelle du succès. Quoi donc, depuis trois mois je pourrais plus atteindre mon objectif de ventes. J’étais en train de traverser un mauvais tour, comme si j’étais plus capable de faire quelque chose de bien, j’étais le naufragé qui jette dans les vagues de l’océan la bouteille qui emporte son cri désespéré de secours. J’ai trouvé mon sauvetage dans cette évasion... pardon, vacance.
Et comme ça arrive dans la plupart des cas, le temps est passé. Est-ce qu’il est nécessaire de dire qu’il l’a fait extrêmement vite? Non. Tu connais très bien la problèmatique du temps. Quand tu est sur le point de dire que tu peux le contrôler quelque peu, c’est justement à ce moment-là qu’il file entre tes doigts. Tu te retrouve à genoux, tâter le plancher tout au long et en large de la chambre, cherchant... Malgré le fait qu’il y a beaucoup ceux qui utilisent cette méthode efficace, j’ai pas encore entendu quelqu’un qui a réussi à retrouver le temps perdu.
Enfin, avec un effort qui aurais terrassé même Superman, j’arrive à me décoller de la place où je me trouvais. Je met le costume de super-héros des ventes, je monte dans la voiture et, en vacillant, je prends la route vers le bureau.
Tout au long ce voyage j’ai essayé à faire une évaluation des événements des derniers mois. À la fin des fins, c’est où que j’avais tort? Est-ce que ce n’étais pas moi celui qui appelais 50 clients potentiels par jour? C’étais moi. C’est qui qui envoyait à droite et à gauche des offres pour accrocher un nigaud ennuyé? Moi. Est-ce que c’étais quelqu’un d’autre à part moi qui frappais à chaque porte tout au long de la journée en faisant de la prospection à la règle? Non. Quand j’avais rendez-vous avec un client c’étais qui qui pourait parler sans s’arrêter et essayais de faire la présentation du siècle de son produit? Moi. Qui luttais avec les chefs pour donner aux clients les meilleures remises? Toujours moi. Montre-moi un vendeur qui fait tout ça tel que moi je peux le faire et je lui donne un prix. Je lui donne ma commission sur une année. Sur une année!
Toutes ces questions avaient peint dans ma tête un tableau devenu d’un coup trop lourd. Si lourd que j’ai eu besoin d’arrêter brusquement la voiture au bord de la route pour essayer à me libérer de ce fardeau. J’ai pensé que, si je le souhaite, je peux donner un nom à cette „vision”. Et le meilleur titre pourrait être „La bataille des ventes”. Comme j’étais là en train d’admirer ma propre création, j’ai compris ce qui se passait. Au milieu des milliers d’actions qui venaient se superposer l’une sur l’autre il y avait un seul caractère: moi. Ou, mieux dit: moi, le vendeur! Les choses pourraient pas rester telles qu’ils étaient. Je savais que je peux faire profiter de mon talent artistique de manière à rajouter de la valeur à mon oeuvre. Avec quelques touches fines j’étais capable de me repositioner sur la voie étroite du  succès. J’ai réfléchi quelles pourraient être les meilleures changements que je pourrais faire:
      
1.    L’héros principal devrait être le client. Au lieu d’essayer à lui vendre, je vais le laisser acheter. Je suis sûr qu’il sera plus heureux. Et s’il va être heureux, je vais être là pour fêter ensemble. Et pour encaisser la commission...

2.    Aujourd’hui quand tout le monde est marqué par la crise je vais conserver mon énergie. Au lieu de chasser 100 clients potentiels qui vont jamais acheter, je vais me concentrer sur 10 clients loyals. Pas seulement ils vont continuer à acheter chez moi, mais ils vont me recommander des nouveaux autres.

3.    Je vais maîtriser mon fort souhait de parler sans arrêt. Ce que le client dit c’est beaucoup plus important. Tant je vais savoir plus sur lui, tant je vais avoir plus de chances à lui offrir des solutions pour les problèmes qu’il est confronté avec.

4.    Au lieu de frapper à des portes que je connais pas, je vais faire de telle sorte que je puisse apprendre le plus d’informations que possible concernant mes clients, avant d’aller les rencontrer. De cette façon je vais être mieux préparé à leur offrir des solutions qu’ils ont vraiment besoin.

5.    Je vais rester la même personne disponible, à qui on peut faire confiance, même après ce que la vente est faite. Je vais assurer à mes clients le support que je leur ai promis et qu’ils attendent recevoir.

Je me suis arrêté là avec les innovations. Sûrement, il y avait aussi d’autres que je pourrais penser. Mais j’aimerais pas joindre ceux qui rêvent des grandes expéditions, mais peuvent pas même faire le premier pas.
Je suis arrivé au bureau avec un état d’esprit totalement différent. J’étais prêt à commencer ma nouvelle vie de vendeur. Un vendeur qui mène à la fin sa raison d’être. Celle d’offrir à ses clients ce que ceux-ci souhaitent, de faire leur vie meilleure, de leur mettre à disposition la clé qui ouvre le cadenas de leur problèmes.
            Et toi? Toi aussi tu est un vendeur? Qu’est-ce que tu fais pour avoir succès? Qu’est-ce que tu offre à tes clients?

M.P. Sau