26/11/2013

05.13. Nouvelles à vendre

Comme les nouvelles bougent de plus en plus dans l’espace virtuel de l’internet, on peut observer aussi comment la façon dont celles-ci sont présentées au lecteur, évolue en même temps. Ou, mieux dit, vendues. En concurrence avec les nouvelles sont, dernièrement, les statistiques. De plus en plus amples, troublantes et avec un impact écrasant sur l’avenir de l’humanité. Elles arrivent de toutes les domaines et traitent  n’importe quel sujet. Même si tout ce qu’on nous dit c’est qu’elles sont réalisées par les scientifiques de l’un ou l’autre des pays du monde, c’est très possible quelles soient, souvent, seulement le produit de l’imagination créative des éditeurs. Ils essayent par toutes les moyens d’attirer notre attention, de nous convaincre de cliquer sur une ligne pompeuse, écrite avec des grosses majuscules et pleine de couleurs, qui sauttent à tes yeux. Une ligne qui contient des mots comme ‘choquant’, ‘incroyable’, ‘étonnant’, ‘il faut que tu vois ça’ et d’autres choses de cette catégorie. Et ce qui se passe c’est vraiment intéressant. Bien que je sache que c’est justement une ligne spécialement conçue, que je suis leurré, je peux pas m’empêcher de cliquer sur l’une d’elles. Après ça, la confirmation que j’avais raison. Un article sec, en trois lignes plus une photo, qui ne dit rien de précis, qui s’affiche sur une page pleine avec d’autres liens. Ceux-ci m’invitent, d’une façon élégante, vers d’autres ‘offres sensationnelles’, ‘les plus petites prix du pays’, ou choses que ‘tu n’as jamais imaginé’.
Dans la même catégorie des statistiques qui se vendent bien entrent celles qui implique un sujet apprecié depuis toujours : le sexe. Jeunes, adultes ou vieux, des femmes ou des hommes, nous sommes tous intéressés par lui. Et c’est normal que ce soit comme ça, on est génétiquement programmés de faire l’amour, l’objectif primaire de cette agréable activité étant, avant tout, la perpétuation de l’espèce. Accompagnés par quelque photos suggestifs, ça t’aide d’apprendre quelles sont les cinq signes qu’il/elle triche dans votre relation, quelles sont les dix astuces à utiliser pour être mieux/meilleure au lit, quelles sont, en fonction de son signe astral, les plus appréciées positions qu’il/elle a envie d’essayer et encore d’autres… Dans cette situation aussi, le click est assuré. Vous connaissez la suite. D’autres liens, d’autres statistiques, d’autres offres, d’autres ventes.
Les tragédies, les drames, les crimes, les holds-up sont au même rang, c’est-à-dire, un aimant qui attire aisément le click. Elles sont réelles et porte atteinte à la vie des gens. Elles produisent des dommages irrécupérables, se répandent facilement par des actes de vengeance ou, par la création des modèles qui sont suivis souvent. Mais… C’est beaucoup plus important de contabiliser le click, parce que, de cette manière, c’est plus que possible que les ventes augmentes.
Les ragots, les rumeurs avec et sur les vedettes, les gens politiques ou d’affaires, sont dans le top sans grand effort. Nous voulons  savoir ce que X ou Y a fait, combien a-t-il maigrit ou grossit, combien d’argent a-t-on pris des fonds européens pour les ‘grands projets’, combien des contrats pour la prestation des services a-t-on signé pour le bénéfice du citoyen. Et la souris fait click ! Les liens s’affichent devant nos yeux, les ventes vont mieux (j’ai pas trouvé d’autre rime) !
Les nouvelles à vendre nous envahissent lentement mais sûrement, comme une pieuvre. Un après l’autre, ses bras nous entourent et nous étranglent de plus en plus fort, comme si elle essaye d’avoir la dernière goutte de raison qui nous reste. De plus ! Ça peut donner une sorte de dépendance… Je ne sais pas. Certainement on va avoir une statistique à ce sujet. C’est juste une question de temps.
C’est bien ou pas? Je ne sais pas ça non plus. Chacun devra décider pour lui. Les nouvelles à vendre sont juste une offre dans le multicolore marché global sur lequel on est tous des vendeurs et des acheteurs en même temps. Et cette offre addresse un besoin qui est déjà là et qui doit être satisfait. Il existe, probablement, parce que dans la vie c’est plus facile d’être spectateur qu’acteur. On préfère de payer loyalement notre souscription à l’internet ou télévision au lieu de passer à l’action, de travailler un peu. Il existe, probablement, parce que ça ne blesse personne si on jette un coup d’œil furtif et après on  regarde dans l’autre direction. Qu’est-ce qu’il y a de mal dans tout ça ? C’est juste un petit plaisir (pas) coupable, qui ne porte pas d’atteinte à personne. A la fin, nous vivons dans une société démocrate, libre. Nous sommes des gens intelligents, on peut choisir sans être limités (?!) ce que nous voulons acheter.
            Allez les gens, venez voir les nouvelles ! Des nouvelles à vendre ! Nous avons la meilleure offre !

M.P. Sau

18/11/2013

04.13. Les gens et leur talents

J’ai suivi à quelques ocasions le show télévisé où des gens de toutes âges, des enfants au retaités, avec plus ou moins d’école, avec plus ou moins de talent venaient montrer au monde ce qu’ils auraient appelé un présent, un dot ou un héritage génétique. Ce queque chose-là qui les fait spéciales, uniques, qui les met en évidence et les identifie sans pouvoir être pris pour quelqu’un d’autre.
En parenthèse dit, d’après mon opinion, c’est une émission qui apporte un sourit ou une larme de joie sur nos figures, autrement assez pétrifiés par le quotidien noir dans lequel on se noie petit-à-petit. J’ai apprécié tous ceux qui ont monté sur la scène en tant que concurents. Au moins pour le fait qu’ils ont eu le courage de faire ça, sinon pour autre chose. Evidement, c’était aussi d’autres qui ont prouvé des réels aptitudes pour la musique, danse, comédie, magie et beaucoup d’autres.
Je suis persuadé que tous étaient vraiment doués et que tous auraient le droit de continuer, mais… La différence qui a fait la différence a été la quantité de travail que chacun d’eux a investi dans le développment de son talent. Je suis sûr que beaucoup de gens sont d’accord avec ce constat. D’ailleurs, même Thomas Edison, l’inventeur de l’ampoule, définissait le génie comme 1% inspiration et 99% transpiration.
J’aimerais demander à chaque participant qui est passé dans la deuxième étape, combien de temps il a mis dans l’étude et la pratique du talent qu’il a été doué avec. Même si c’est juste une supposition, je suis convaincu que c’est beaucoup plus que les autres. Pour eux, néanmoins, le résultat a payé pour tout ce temps investi. Quelques uns même ont éclaté en larmes, comme s’ils auraient gagné le grand prix. C’est merveilleux de voir toutes ces émotions et manifestations qui se déclenchent pleinement, avec sincérité, écrasantes et libérateurs en même temps.
J’ai pas pu faire autre chose que d’être heureux de leur joie, les encourager, parfois souhaitant à les entendre encore et encore… J’aurais voulu être, moi aussi, avec eux, là-bas sûr la scène, essayant de convaincre le monde comment je suis spécial.
Alors, tiens ! Quels sont mes talents, ou au moins, mon talent ?
Quand tu entends cette question pour la première fois, probablement que la réponse serait quelque chose du genre « Aaaa, alors, donne-moi une seconde pour réfléchir… J’ai autant de talents que je ne sais pas avec lequel commencer ! » Une seconde passe, après deux, jusqu’à quatrevingt dix-neuf… Et lui, le talent, semble s’enfuir, se cacher, tel que tu peut pas le définir, tu peut pas le nomer.
Vraiment, combien d’entre nous se donne la peine pour observer quels sont les cadeaux avec lequels ont été doués ? En regardant autour de moi, je ne peut pas répondre que trop peu.
A ceux qui ont, quand même, levé la main, je leurs demande :
Combien d’entre vous ont eu le courage d’investir du temps et du travail dans votre talent ?
J’ai peur de regarder combien de mains ont resté dans l’air. Probablement que, de nouveau, trop peu.
Pourtant, il faut pas oublier que tout le monde peut être un artiste. Et n’importe quel artiste a aussi un gramme de talent qui peut être taillé, si on le veux, de sorte qu’il brille.
Essaye de répondre, une par une, aux questions ci-dessus. Si tu pense que tu as au moins un talent que tu peux montrer au monde et tu veux en faire une vocation, je pense que c’est le temps que tu te mette au travail. La recette est très simple. Tu prenne le talent, tu parsème un peu de courage, mélange avec beaucoup du temps et tu le sert avec une dose importante de travail. L’administrer au moins une fois par jour, pour plusieures années. Savoure-le pleinement et n’écoute pas ceux qui te disent que tu est un chef lamentable. Regarde ceux qui font déjà ça. C’est sûr que si tu leurs demande, ils te diront que ça vaut la peine. Pleinement !

M.P. Sau

11/11/2013

Parfois tu gagne, parfois…

Quand tu vois les mots ci-dessus, comment va tu remplir les points? Certainement, la plus part des gens vont répondre à une impulsion intérieure et vont mettre le verbe  „perdre”  au présent, pour finir cette affirmation. Cela va avoir, peut-être la forme suivante: „Parfois tu gagne, parfois tu perds.”
Je te propose de ne pas être si pressé et de réfléchir encore un tout petit peu. J’ai fais cet exercice et ce que j’ai obtenu c’est ça: „Parfois tu gagne, parfois... tu gagne encore.” Ou bien, mieux, tu peut faire ce que tu veut, tu vas tout le temps gagner. Je parie que si les politiciens vont apprendre qu’une telle formule existe, ils vont être prêts à tout faire pour l’avoir. Alors, il vaut mieux avoir les yeux bien ouverts pour ne pas la perdre de vue. Pourtant, même s’ils vont la saisir, il faut pas s’impatienter, parce qu’elle ne fonctionne pas pour n’importe qui. Ça dépend de la façon dont la personne qui la détient regarde au monde qui l’entoure, aux expériences qu’elle vit et surtout au gens avec lesquels elle est en contact. Si tu arrive à mettre en évidence les parties positives, ou de garder les bonnes conclusions d’un événement que tout le monde connais sous la definition d’„échec”, alors tu peut dire que malgré le fait que pour le moment t’as perdu, à long terme, tu as gagné.   
Je vais essayer d’être plus précis et je vais te raconter une vraie histoire de vie.
Depuis 13 ans je travaille de plus ou moins proche du domaine des ventes. Pendant ce temps-là j’ai eu l’opportunité d’être le chef des ventes chez un concessionnaire d’automobiles de luxe. A l’époque, ça a été pour moi un saut géant, que j’ai exécuté (comme je l’ai compris plus tard) sans avoir un filet de sécurité. J’étais pris par le mirage du puvoir, tout étais possible pour moi et donc, je me suis lancé à pleines forces dans cette aventure. Prochainement, plusieurs types d’obstacles ont commencés à émerger sur mon chemin vers le succès. Au sein de l’équipe il y avait des gens avec une riche expérience et qui attendaient de faire un pas en avant dans leur carrière. Evidement, ils étaient frustrés par mon arrivée, un mec obscur, qui venait voler les fruits de leur travail. C’est inutile à mentionner que l’atmosphère au bureau était vraiment très froide, parfois tendue, malgré mes efforts de mettre les choses en marche. J’étais tout le temps nerveux, grincheux et suivais obsessivement les résultats. Bref, après sept mois, je me suis retrouvé fatigué, épuisé, dans un mot, vaincu. Il faut dire que, pendant toute cette période, j’ai bénéficié du support total du directeur général, celui qui a parié sur ma carte en prenant la décison de m’embaucher et qui, d’après moi, aurait voulu que cet expériment qu’il a fait avec moi soit une réussite. J’ai parti en sachant que j’ai déçu l’homme qui m’a accordé sa confiance, le directeur général, en ayant un grand regret, parce que j’avais déçu moi-même. A la fin, je peut vous confirmer, avec certitude, que l’échec a, vraiment, un goût amer, insupportable même, qui doit être oublié au plus vite possible.       
La chance a été de mon côté parce que, avec l’aide d’un ami, j’ai réussi a trouver un autre poste sur le même niveau, c’est-à-dire, chef des ventes. Ce qui c’est passé a été à l’autre bout de ce que je viens de raconter tout à l’heure. C’étais le début d’une merveilleuse période, que j’ai beaucoup apprécié. J’étais comme le poisson dans la rivière, toutes mes initiatives étaient finalisées avec des résultats au-dessus des attentes, tout allait comme sur des roulettes. J’avais laissé derrière moi les temps noirs que j’avais traversé, mais…
Quand je regarde en arrière, je suis sûr que, sans l’expérience acquise lors de cet échec, j’aurais pas réussi a faire une telle bonne figure dans mon nouveau poste. J’ai réussi d’être proche de mon équipe, tous, ensamble, on avais un but commun, celui d’offrir à nos clients les meilleurs services et en même temps, toucher nos objectifs en terme de volume des ventes. Les défis de chaque jour n’étaient plus des montagnes insurmontables, mais invitations à être créatifs dans nos actions orientées vers la recherche des solutions adéquates.
D’autant plus que, d’après ce que j’ai lu ci et là, même les gens importants et connus, qui ont eu une certaine influence dans l’histoire de l’humanité, ont traversé des étapes difficiles, qu’on peut facilement appeler des échecs. Et là, je me souvient le fameux exemple de Thomas Alva Edison qui a réalisé pas moins de 10.000 essais sans succès, pour arriver à découvrir l’ampoule. Quand on a lui demandé pourqoui il ne s’est pas arrêté après tellement beaucoup d’échecs, il a répondu : « J’ai pas échoué. J’ai uniquement trouvé 10.000 solutions qui n’ont pas fonctionné. »
             A la fin, ce qui compte le plus, c’est la façon dont tu sais recevoir l’échec et qu’est-ce qui te reste après. C’est-à-dire, qu’est-ce que tu as gagné.

M.P. Sau

04/11/2013

02.13. Attention… arrêt obligatoire !

Dernièrement, j’ai essayé d’étudier de plus près un phénomène intéressant: le développement personel. Le mien et celui d’autres. Et ce que j’ai observé est une démarche assez difficile à mettre en place. Pourquoi? Parce que, pour la majorité des cas, il n’y a pas une unité de mesure qui peut être utilisée dans le but d’obtenir un résultat réaliste. De plus, il n’y a pas de repères que tu peut prendre en compte, tu ne sais plus d’où tu est parti et où tu veut arriver. Sans faire la précision qu’un point qui montre l’arrivée, n’apparaisse pas sur beaucoup de cartes, supposant qu’on dispose d’une telle carte.
Comme la plus part d’entre nous, peut-être toi aussi tombe dans le piège ouvert par la routine de chaque jour. Tu te reveille avec difficulté le matin. Tu reste allongé dans le lit encore 5 ou 10 minutes après que l’alarme a sonné, pour arriver enfin à te lever après une démi heure. Évidemment, c’est déjà trop tard et tu devient de plus en plus agité en essayant de trouver tes vétements. Tu mange quelque chose à la hâte et tu plonge dans le gouffre du trafic urbain où tu te fait heurter par d’autres comme toi: des gens pressés, nerveux, stressés, renfrognés, qui fixent quelque chose avec le regard, devant eux. Si on juge à partir de ces symptômes, c’est évident que, dans ces moments, tu as une mission très importante. Ça parce que tu est une personne avec un certain niveau d’éducation, expérience de vie et tu sais que si tu va être en retard, tu vas commencer le jour par manquer ton premier objectif, celui d’être à temps à la destination. Une fois que tu arrive à un tel rhytme, c’est pratiquement impossible de ralentir. L’agenda du jour est pleine, tu fait plusieurs choses en même temps, mange un tout petit peu à midi ou mieux, boit un café qui te fait tenir jusqu’au soir, tout garni avec une douzaine de cigarettes et à la fin, tu trouves à très grande vitesse le chemin qui te porte à la maison pour pouvoir, enfin, profiter du confort et la chaleur offerts par ton meilleur et vieux ami: le TV. Tu t’endors sur le canapé, parce que tu n’a plus le puvoir d’arriver dans ton lit et tout recommence le lendemain... En regardant cette image, tu est fier de toi. Tu vis ta vie au maximum!
Est-ce que c’est vrai? Je pense pas. Avec toute cette précipitation, tu oublis quelque chose de très important: toi-même.
Est-ce que cette ligne a une résonance connue pour toi: ’’J’ai pas du temps pour ça maintenant’’ ? Tu l’entends et tu l’utilise trop souvent.
Dans ces conditions, je te propose de t’offrir le luxe de t’arrêter pour quelques moments. Oui, c’est ça! Arrête! Si tu veux, ferme tes yeux et écoute une chanson doux, relaxante. Maintenant, regarde à l’intérieur de toi, réalise ce lien avec toi-même, avec chaque partie de ton corps. Respire profondément, en laissant l’oxygène de remplir tes poumons et observe bien la sensation de plaisir qui t’envahis. Imagine que tu vas ouvrir le coffre où tu garde ta fortune. Attention, quand même! Ne fais pas ce que tu fais d’habitude. Ne soit pas pressé de ramasser tout ce que tu trouve dedans. Pense d’abord à ce que tu souhaite maintenant, vraiment, et prends uniquement cette chose-là pour l’étudier attentivement. Garde-là le temps que tu veux, pour pouvoir identifier les actions que tu doit mettre en place et faire en sorte que ton souhait devient réalité. Continue de la même manière pour chaque item que t’as trouvé dans le coffre. Avec le temps, qui cette fois, sera de ton coté, tu vas observer un changement important. Le chemin de ton développement personel ne va plus être perdu dans le brouillard, mais clair et inondé dans la lumière. Tu ne va plus marcher avec le coeur serré par la peur, effrayé de te retrouver perdu dans le monde, mais tu va avoir des pas droits et décidés. Tu va laisser derrière toi toute trace de doute ou hésitation.
C’est simple. Tout ce que tu doit faire c’est de t’arrêter pour une minute et de te connecter à toi-même. Tu est la connexion la plus importante de ce réseau complexe qu’on appèlle VIE.
            Stop !

M.P. Sau