Quand tu vois les mots ci-dessus, comment va tu remplir
les points? Certainement, la plus part des gens vont répondre à une impulsion
intérieure et vont mettre le verbe „perdre” au
présent, pour finir cette affirmation. Cela va avoir, peut-être la forme
suivante: „Parfois tu gagne, parfois tu perds.”
Je
te propose de ne pas être si pressé et de réfléchir encore un tout petit peu.
J’ai fais cet exercice et ce que j’ai obtenu c’est ça: „Parfois tu gagne,
parfois... tu gagne encore.” Ou bien, mieux, tu peut faire ce que tu veut, tu
vas tout le temps gagner. Je parie que si les politiciens vont apprendre qu’une
telle formule existe, ils vont être prêts à tout faire pour l’avoir. Alors, il
vaut mieux avoir les yeux bien ouverts pour ne pas la perdre de vue. Pourtant,
même s’ils vont la saisir, il faut pas s’impatienter, parce qu’elle ne
fonctionne pas pour n’importe qui. Ça dépend de la façon dont la personne qui
la détient regarde au monde qui l’entoure, aux expériences qu’elle vit et
surtout au gens avec lesquels elle est en contact. Si tu arrive à mettre en
évidence les parties positives, ou de garder les bonnes conclusions d’un
événement que tout le monde connais sous la definition d’„échec”, alors tu peut
dire que malgré le fait que pour le moment t’as perdu, à long terme, tu as
gagné.
Je
vais essayer d’être plus précis et je vais te raconter une vraie histoire de
vie.
Depuis 13 ans je travaille de plus ou moins proche du
domaine des ventes. Pendant ce temps-là j’ai eu l’opportunité d’être le chef des
ventes chez un concessionnaire d’automobiles de luxe. A l’époque, ça a été pour
moi un saut géant, que j’ai exécuté (comme je l’ai compris plus tard) sans
avoir un filet de sécurité. J’étais pris par le mirage du puvoir, tout
étais possible pour moi et donc, je me suis lancé à pleines forces dans cette
aventure. Prochainement, plusieurs types d’obstacles ont commencés à émerger
sur mon chemin vers le succès. Au sein de l’équipe il y avait des gens avec une
riche expérience et qui attendaient de faire un pas en avant dans leur
carrière. Evidement, ils étaient frustrés par mon arrivée, un mec obscur, qui
venait voler les fruits de leur travail. C’est inutile à mentionner que
l’atmosphère au bureau était vraiment très froide, parfois tendue, malgré mes
efforts de mettre les choses en marche. J’étais tout le temps nerveux,
grincheux et suivais obsessivement les résultats. Bref, après sept mois, je me
suis retrouvé fatigué, épuisé, dans un mot, vaincu. Il faut dire que, pendant
toute cette période, j’ai bénéficié du support total du directeur général,
celui qui a parié sur ma carte en prenant la décison de m’embaucher et qui, d’après
moi, aurait voulu que cet expériment qu’il a fait avec moi soit une réussite.
J’ai parti en sachant que j’ai déçu l’homme qui m’a accordé sa confiance, le
directeur général, en ayant un grand regret, parce que j’avais déçu moi-même. A
la fin, je peut vous confirmer, avec certitude, que l’échec a, vraiment, un
goût amer, insupportable même, qui doit être oublié au plus vite possible.
La chance a été de mon côté parce que, avec l’aide d’un
ami, j’ai réussi a trouver un autre poste sur le même niveau, c’est-à-dire,
chef des ventes. Ce qui c’est passé a été à l’autre bout de ce que je viens de
raconter tout à l’heure. C’étais le début d’une merveilleuse période, que j’ai
beaucoup apprécié. J’étais comme le poisson dans la rivière, toutes mes
initiatives étaient finalisées avec des résultats au-dessus des attentes, tout
allait comme sur des roulettes. J’avais laissé derrière moi les temps noirs que
j’avais traversé, mais…
Quand
je regarde en arrière, je suis sûr que, sans l’expérience acquise lors de cet
échec, j’aurais pas réussi a faire une telle bonne figure dans mon nouveau
poste. J’ai réussi d’être proche de mon équipe, tous, ensamble, on avais un but
commun, celui d’offrir à nos clients les meilleurs services et en même temps,
toucher nos objectifs en terme de volume des ventes. Les défis de chaque jour
n’étaient plus des montagnes insurmontables, mais invitations à être créatifs
dans nos actions orientées vers la recherche des solutions adéquates.
D’autant plus que, d’après ce que j’ai lu ci et là, même
les gens importants et connus, qui ont eu une certaine influence dans
l’histoire de l’humanité, ont traversé des étapes difficiles, qu’on peut
facilement appeler des échecs. Et là, je me souvient le fameux exemple de
Thomas Alva Edison qui a réalisé pas moins de 10.000 essais sans succès, pour
arriver à découvrir l’ampoule. Quand on a lui demandé pourqoui il ne s’est pas
arrêté après tellement beaucoup d’échecs, il a répondu : « J’ai pas
échoué. J’ai uniquement trouvé 10.000 solutions qui n’ont pas
fonctionné. »
A la fin,
ce qui compte le plus, c’est la façon dont tu sais recevoir l’échec et
qu’est-ce qui te reste après. C’est-à-dire, qu’est-ce que tu as gagné.M.P. Sau
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