04/11/2013

02.13. Attention… arrêt obligatoire !

Dernièrement, j’ai essayé d’étudier de plus près un phénomène intéressant: le développement personel. Le mien et celui d’autres. Et ce que j’ai observé est une démarche assez difficile à mettre en place. Pourquoi? Parce que, pour la majorité des cas, il n’y a pas une unité de mesure qui peut être utilisée dans le but d’obtenir un résultat réaliste. De plus, il n’y a pas de repères que tu peut prendre en compte, tu ne sais plus d’où tu est parti et où tu veut arriver. Sans faire la précision qu’un point qui montre l’arrivée, n’apparaisse pas sur beaucoup de cartes, supposant qu’on dispose d’une telle carte.
Comme la plus part d’entre nous, peut-être toi aussi tombe dans le piège ouvert par la routine de chaque jour. Tu te reveille avec difficulté le matin. Tu reste allongé dans le lit encore 5 ou 10 minutes après que l’alarme a sonné, pour arriver enfin à te lever après une démi heure. Évidemment, c’est déjà trop tard et tu devient de plus en plus agité en essayant de trouver tes vétements. Tu mange quelque chose à la hâte et tu plonge dans le gouffre du trafic urbain où tu te fait heurter par d’autres comme toi: des gens pressés, nerveux, stressés, renfrognés, qui fixent quelque chose avec le regard, devant eux. Si on juge à partir de ces symptômes, c’est évident que, dans ces moments, tu as une mission très importante. Ça parce que tu est une personne avec un certain niveau d’éducation, expérience de vie et tu sais que si tu va être en retard, tu vas commencer le jour par manquer ton premier objectif, celui d’être à temps à la destination. Une fois que tu arrive à un tel rhytme, c’est pratiquement impossible de ralentir. L’agenda du jour est pleine, tu fait plusieurs choses en même temps, mange un tout petit peu à midi ou mieux, boit un café qui te fait tenir jusqu’au soir, tout garni avec une douzaine de cigarettes et à la fin, tu trouves à très grande vitesse le chemin qui te porte à la maison pour pouvoir, enfin, profiter du confort et la chaleur offerts par ton meilleur et vieux ami: le TV. Tu t’endors sur le canapé, parce que tu n’a plus le puvoir d’arriver dans ton lit et tout recommence le lendemain... En regardant cette image, tu est fier de toi. Tu vis ta vie au maximum!
Est-ce que c’est vrai? Je pense pas. Avec toute cette précipitation, tu oublis quelque chose de très important: toi-même.
Est-ce que cette ligne a une résonance connue pour toi: ’’J’ai pas du temps pour ça maintenant’’ ? Tu l’entends et tu l’utilise trop souvent.
Dans ces conditions, je te propose de t’offrir le luxe de t’arrêter pour quelques moments. Oui, c’est ça! Arrête! Si tu veux, ferme tes yeux et écoute une chanson doux, relaxante. Maintenant, regarde à l’intérieur de toi, réalise ce lien avec toi-même, avec chaque partie de ton corps. Respire profondément, en laissant l’oxygène de remplir tes poumons et observe bien la sensation de plaisir qui t’envahis. Imagine que tu vas ouvrir le coffre où tu garde ta fortune. Attention, quand même! Ne fais pas ce que tu fais d’habitude. Ne soit pas pressé de ramasser tout ce que tu trouve dedans. Pense d’abord à ce que tu souhaite maintenant, vraiment, et prends uniquement cette chose-là pour l’étudier attentivement. Garde-là le temps que tu veux, pour pouvoir identifier les actions que tu doit mettre en place et faire en sorte que ton souhait devient réalité. Continue de la même manière pour chaque item que t’as trouvé dans le coffre. Avec le temps, qui cette fois, sera de ton coté, tu vas observer un changement important. Le chemin de ton développement personel ne va plus être perdu dans le brouillard, mais clair et inondé dans la lumière. Tu ne va plus marcher avec le coeur serré par la peur, effrayé de te retrouver perdu dans le monde, mais tu va avoir des pas droits et décidés. Tu va laisser derrière toi toute trace de doute ou hésitation.
C’est simple. Tout ce que tu doit faire c’est de t’arrêter pour une minute et de te connecter à toi-même. Tu est la connexion la plus importante de ce réseau complexe qu’on appèlle VIE.
            Stop !

M.P. Sau 

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