J’ai suivi à quelques ocasions le show télévisé où des
gens de toutes âges, des enfants au retaités, avec plus ou moins d’école, avec
plus ou moins de talent venaient montrer au monde ce qu’ils auraient appelé un
présent, un dot ou un héritage génétique. Ce queque chose-là qui les fait
spéciales, uniques, qui les met en évidence et les identifie sans pouvoir être
pris pour quelqu’un d’autre.
En parenthèse dit, d’après mon opinion, c’est une
émission qui apporte un sourit ou une larme de joie sur nos figures, autrement
assez pétrifiés par le quotidien noir dans lequel on se noie petit-à-petit.
J’ai apprécié tous ceux qui ont monté sur la scène en tant que concurents. Au
moins pour le fait qu’ils ont eu le courage de faire ça, sinon pour autre
chose. Evidement, c’était aussi d’autres qui ont prouvé des réels aptitudes
pour la musique, danse, comédie, magie et beaucoup d’autres.
Je suis persuadé que tous étaient vraiment doués et que
tous auraient le droit de continuer, mais… La différence qui a fait la
différence a été la quantité de travail que chacun d’eux a investi dans le
développment de son talent. Je suis sûr que beaucoup de gens sont d’accord avec
ce constat. D’ailleurs, même Thomas Edison, l’inventeur de l’ampoule, définissait
le génie comme 1% inspiration et 99% transpiration.
J’aimerais demander à chaque participant qui est passé
dans la deuxième étape, combien de temps il a mis dans l’étude et la pratique
du talent qu’il a été doué avec. Même si c’est juste une supposition, je suis
convaincu que c’est beaucoup plus que les autres. Pour eux, néanmoins, le
résultat a payé pour tout ce temps investi. Quelques uns même ont éclaté en
larmes, comme s’ils auraient gagné le grand prix. C’est merveilleux de voir
toutes ces émotions et manifestations qui se déclenchent pleinement, avec sincérité,
écrasantes et libérateurs en même temps.
J’ai pas pu faire autre chose que d’être heureux de leur
joie, les encourager, parfois souhaitant à les entendre encore et encore…
J’aurais voulu être, moi aussi, avec eux, là-bas sûr la scène, essayant de
convaincre le monde comment je suis spécial.
Alors, tiens ! Quels sont mes talents, ou au moins,
mon talent ?
Quand tu entends cette question pour la première fois,
probablement que la réponse serait quelque chose du genre « Aaaa, alors,
donne-moi une seconde pour réfléchir… J’ai autant de talents que je ne sais pas
avec lequel commencer ! » Une seconde passe, après deux, jusqu’à
quatrevingt dix-neuf… Et lui, le talent, semble s’enfuir, se cacher, tel que tu
peut pas le définir, tu peut pas le nomer.
Vraiment, combien d’entre nous se donne la peine pour
observer quels sont les cadeaux avec lequels ont été doués ? En regardant
autour de moi, je ne peut pas répondre que trop peu.
A ceux qui ont, quand même, levé la main, je leurs
demande :
Combien d’entre vous ont eu le courage d’investir du
temps et du travail dans votre talent ?
J’ai peur de regarder combien de mains ont resté dans
l’air. Probablement que, de nouveau, trop peu.
Pourtant, il faut pas oublier que tout le monde peut être
un artiste. Et n’importe quel artiste a aussi un gramme de talent qui peut être
taillé, si on le veux, de sorte qu’il brille.
Essaye de
répondre, une par une, aux questions ci-dessus. Si tu pense que tu as au moins
un talent que tu peux montrer au monde et tu veux en faire une vocation, je
pense que c’est le temps que tu te mette au travail. La recette est très
simple. Tu prenne le talent, tu parsème un peu de courage, mélange avec
beaucoup du temps et tu le sert avec une dose importante de travail. L’administrer
au moins une fois par jour, pour plusieures années. Savoure-le pleinement et
n’écoute pas ceux qui te disent que tu est un chef lamentable. Regarde ceux qui
font déjà ça. C’est sûr que si tu leurs demande, ils te diront que ça vaut la
peine. Pleinement !M.P. Sau
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