Voilà une situation sans sortie. Ben, s’il n’y a plus
rien à faire, ce qui te reste c’est d’être résigné, d’accepter l’inévitable, de
t’allonger au bord de la route, éventuellement quelque part à l’ombre, en
attendant la fin. C’est la réaction que tu peux trouver à la portée, l’excuse
parfaite qui justifie l’échec, qui te permet d’accuser les autres ou certaines
circonstances qui ne sont pas favorables pour toi. Tu as certainement raison et
t’as tous les droits de réagir de cette façon.
Qu’est-ce que tu peux gagner avec une telle
attitude ? Ou bien, perdre ?
Dans un moment comme celui-ci il est utile de regarder de
nouveau vers toi-même. Vers ce qui te définit comme un être humain. De passer
de nouveau en révue les valeurs sur lesquelles s’appuyent ton caractère et ta
personnalité. Donne-toi une seconde de tranquilité pour pouvoir renouer la
liaison avec l’ésence qui se trouve au-delà de ce que tout le monde peut voir.
Demande l’opinion de ton sousconscient, laisse-le te communiquer sa façon de
voir cette situation sans sortie. Il est libre de toute contrainte et peut te
montrer la route à suivre. Il va t’aider à prendre la décision libératoire, qui
peut t’ouvrir un nouveau chemin, vers des horizons que t’avais même pas
soupçonné. Je t’assure que tu va être surpris par les solutions que tu peux
trouver avec une telle manière différente, hors du commun. Pourquoi ?
Parce que, dans l’autre alternative, qui est la tentative traditionelle de
résoudre un problème, ce que tu va faire c’est de choisir parmi plusieurs modèles
qui ont été appliqués dans des situations à peu près similaires. Plus
précisément, c’est pas toi celui qui trouve la solution, mais tu fais un
inventaire rapide des modalités qui existent déjà, qui ont été appliquées par d’autres
dans le passé. En fonction de l’expérience que tu as accumulé jusqu’à ce point,
tu pourra faire ton choix à partir de plusieurs ou moins d’options.
N’importe quelle direction tu va choisir, il n’y a aucune
garantie par rapport à la solution parfaite. Dans le premier cas, alors que toi
et ton sousconscient vous allez prendre la décision, sans prendre en compte le
résultat, il y aura un seul coupable : TOI. En échange, tu va avoir la certitude
d’utiliser tes propres ressources, énergie et créativité. Comme ça tu va
pratiquer toute une série de comportements très rares parmi les gens
d’aujourd’hui. Il s’agit d’originalité, innovation, persévérance, confiance
dans tes propres forces, courage. Regarde autour de toi et dis-moi combien des
gens que tu connais font preuve d’avoir ces qualités ? Regarde-toi dans un
miroir et identifie ces attributs en toi-même. Combien est-ce que tu
trouve ?
Dans le deuxième cas, alors que tu applique une solution
existente dans l’archive personnelle ou celle des autres, l’effort généré est
réduit. La solution est à la portée et le
travail des neurones plus facile. T’as l’avantage d’économiser d’énergie
et du temps dédiés au problème. Par contre, tu va assumer le risque de choisir
une solution qui va pas cadrer avec les particularités de ton situation. Ta
contribution sera celle d’un consultant. A partir d’une palette large d’options
tu as choisi celle qui t’a semblé adéquatte.
Maintenant, je dis pas que l’une des deux modalités de
trouver une solution est meilleure que l’autre. De plus, chacun d’entre nous,
tout au long de sa vie, utilise les deux stratégies. Une par une, ou une
combinaison des deux. Mais, à la fin, une d’elles va être prédominante et va
laisser son empreinte sur ton portrait. C’est à toi si celui-ci va être
apprécié ou non par les critiques évaluateurs.
Alors,
même dans une situation limite, quand tu n’as plus rien à faire, tu peux faire
beaucoup. Bonnes ou mauvaises, utiles ou pas, ça dépend du caractère, de la
personnalité de la personne derrière les actions ou les inactions mises en
scène. Ce sont des éléments construits avec le temps. A la maison et dans la
société. Une société forte se compose de familles fortes. Une famille forte se
compose de caractères et personnalités fortes de chaqu’un de ses membres. Et
chaque individu va influencer les autres et va être influencé à son tour par
ceux-ci. De point de vue statistique, on a observé une tendance importante
parmi ceux qui appliquent souvent le premièr modèle pour résoudre des
situations sans sortie, de devenir les leaders des familles ou des groupes
qu’ils représentent. A partir des grands dictateurs jusqu’au champions de la
démocratie, des vendeurs au PDG, des chefs de la mafia au pères respectés, ils
sont ceux qui prennent la responsabilité de leurs décisions. Ce sont eux ceux
qui essayent d’imposer leurs décisions aux autres, même si ces derniers sont
pas d’accord. A la suite de ce différend naît la résistance, l’opposition ou…
d’autres idées, solutions, approches. Parfois, dû à cet acharnement, à la
manque de souplesse, de diplomatie, de l’orgueil et d’autres comme celles-ci,
on arrive dans des situations quand on se demande « Qu’est-ce que je peux
faire quand il n’y a plus rien à faire ? »M.P. Sau