27/01/2014

14.14. Qu’est-ce que tu peux faire quand il n’y a plus rien à faire ?

Voilà une situation sans sortie. Ben, s’il n’y a plus rien à faire, ce qui te reste c’est d’être résigné, d’accepter l’inévitable, de t’allonger au bord de la route, éventuellement quelque part à l’ombre, en attendant la fin. C’est la réaction que tu peux trouver à la portée, l’excuse parfaite qui justifie l’échec, qui te permet d’accuser les autres ou certaines circonstances qui ne sont pas favorables pour toi. Tu as certainement raison et t’as tous les droits de réagir de cette façon.
Qu’est-ce que tu peux gagner avec une telle attitude ? Ou bien, perdre ?
Dans un moment comme celui-ci il est utile de regarder de nouveau vers toi-même. Vers ce qui te définit comme un être humain. De passer de nouveau en révue les valeurs sur lesquelles s’appuyent ton caractère et ta personnalité. Donne-toi une seconde de tranquilité pour pouvoir renouer la liaison avec l’ésence qui se trouve au-delà de ce que tout le monde peut voir. Demande l’opinion de ton sousconscient, laisse-le te communiquer sa façon de voir cette situation sans sortie. Il est libre de toute contrainte et peut te montrer la route à suivre. Il va t’aider à prendre la décision libératoire, qui peut t’ouvrir un nouveau chemin, vers des horizons que t’avais même pas soupçonné. Je t’assure que tu va être surpris par les solutions que tu peux trouver avec une telle manière différente, hors du commun. Pourquoi ? Parce que, dans l’autre alternative, qui est la tentative traditionelle de résoudre un problème, ce que tu va faire c’est de choisir parmi plusieurs modèles qui ont été appliqués dans des situations à peu près similaires. Plus précisément, c’est pas toi celui qui trouve la solution, mais tu fais un inventaire rapide des modalités qui existent déjà, qui ont été appliquées par d’autres dans le passé. En fonction de l’expérience que tu as accumulé jusqu’à ce point, tu pourra faire ton choix à partir de plusieurs ou moins d’options.
N’importe quelle direction tu va choisir, il n’y a aucune garantie par rapport à la solution parfaite. Dans le premier cas, alors que toi et ton sousconscient vous allez prendre la décision, sans prendre en compte le résultat, il y aura un seul coupable : TOI. En échange, tu va avoir la certitude d’utiliser tes propres ressources, énergie et créativité. Comme ça tu va pratiquer toute une série de comportements très rares parmi les gens d’aujourd’hui. Il s’agit d’originalité, innovation, persévérance, confiance dans tes propres forces, courage. Regarde autour de toi et dis-moi combien des gens que tu connais font preuve d’avoir ces qualités ? Regarde-toi dans un miroir et identifie ces attributs en toi-même. Combien est-ce que tu trouve ?
Dans le deuxième cas, alors que tu applique une solution existente dans l’archive personnelle ou celle des autres, l’effort généré est réduit. La solution est à la portée et le  travail des neurones plus facile. T’as l’avantage d’économiser d’énergie et du temps dédiés au problème. Par contre, tu va assumer le risque de choisir une solution qui va pas cadrer avec les particularités de ton situation. Ta contribution sera celle d’un consultant. A partir d’une palette large d’options tu as choisi celle qui t’a semblé adéquatte.
Maintenant, je dis pas que l’une des deux modalités de trouver une solution est meilleure que l’autre. De plus, chacun d’entre nous, tout au long de sa vie, utilise les deux stratégies. Une par une, ou une combinaison des deux. Mais, à la fin, une d’elles va être prédominante et va laisser son empreinte sur ton portrait. C’est à toi si celui-ci va être apprécié ou non par les critiques évaluateurs.
            Alors, même dans une situation limite, quand tu n’as plus rien à faire, tu peux faire beaucoup. Bonnes ou mauvaises, utiles ou pas, ça dépend du caractère, de la personnalité de la personne derrière les actions ou les inactions mises en scène. Ce sont des éléments construits avec le temps. A la maison et dans la société. Une société forte se compose de familles fortes. Une famille forte se compose de caractères et personnalités fortes de chaqu’un de ses membres. Et chaque individu va influencer les autres et va être influencé à son tour par ceux-ci. De point de vue statistique, on a observé une tendance importante parmi ceux qui appliquent souvent le premièr modèle pour résoudre des situations sans sortie, de devenir les leaders des familles ou des groupes qu’ils représentent. A partir des grands dictateurs jusqu’au champions de la démocratie, des vendeurs au PDG, des chefs de la mafia au pères respectés, ils sont ceux qui prennent la responsabilité de leurs décisions. Ce sont eux ceux qui essayent d’imposer leurs décisions aux autres, même si ces derniers sont pas d’accord. A la suite de ce différend naît la résistance, l’opposition ou… d’autres idées, solutions, approches. Parfois, dû à cet acharnement, à la manque de souplesse, de diplomatie, de l’orgueil et d’autres comme celles-ci, on arrive dans des situations quand on se demande « Qu’est-ce que je peux faire quand il n’y a plus rien à faire ? »

M.P. Sau

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