16/12/2013

08.13. Messages pour ton (in)quiétude…

Ces jours-ci on est tous soumis, de toutes les côtés, à un assaut d’informations, messages et invitations à actioner venues de partout et nulle part. Avec l’évolution technologique toutes ces choses-là ne font qu’inonder notre vie, en nous laissant encore peu du temps pour nous-mêmes, ou pour ceux que nous considerons importants, que nous aimons et qu’on veut avoir auprès de nous.
Qu’est-ce que tu fais dans ces conditions ? Si tu est comme la plupart des gens, tu va essayer de résister, de répondre à cet attaque. Comment ? D’habitude par deux méthodes :
1.    Tu efface ce qui n’est pas important pour toi.
2.    Tu essaye de répondre dans l’ordre de l’urgence et de l’importance.
Pour décider laquelle tu va utiliser, tu va appliquer un filtre rapide, en fonction de certaines critères choisis sur place. Bien sûr, la tentation de jeter dans la première catégorie la majorité des massages est très élevé. Pourtant, ils restent suffisament aussi pour la deuxième et pour pouvoir répondre tu est forcé de consommer une partie importante de l’énergie et de ton temps. Et parce que cette action n’est pas la seule que tu doit mener à la fin aujourd’hui, tu finis par être stressé, précipité, distrait et grincheux. T’est agressif en trafic, tu gronde tes enfants pour n’importe quoi, ou tu te brouille avec ta copine parce qu’elle est en retard au rendez-vous de trois minutes. Tout le monde est à blâmer parce que tu n’arrive pas à mettre ta vie en ordre. Et tout ce que tu désire c’est de te retirer quelque part où personne peut te trouver, où il n’y a pas des instruments comme l’ordinateur ou le téléphone, qui te jettent dans la figure la réalité atroce, où tu peux vraiment te détendre, où tu peux redevenir toi-même. Mais, est-ce que ça peut être une solution ? Je pense pas.
Peut être ce serait mieux d’essayer une nouvelle approche. Qu’est-ce qui peut se passer si tu regarde plus attentivement parmi les massages que tu efface ? Ça peut arriver que l’un d’eux soit la solution. Parce qu’il y a une source que tu ignore depuis quelque temps. Qui est en permanence à ta disposition et prête à t’offrir la quiétude dont tu as besoin. Sans maintenir le suspense, je vais te dire quelle est cette source : TOI-MÊME. Ou, mieux dit, la partie de toi qui, dans la plupart du temps, est oubliée, marginalisée et souvent même ironisée. Elle est connue sous plusieurs titres : l’esprit inconscient, sousconsciemment, ou bien, alter ego.
Qu’est-ce que tu raconte là ? tu va dire. Il y quelque temps, moi aussi je me demandais la même chose. Et j’ai continué à lutter avec le stress et la manque du temps. J’ai continué à trouver des excuses  qui me tenaient la tête au-dessus de l’eau, qui me permetaient de faire ce qu’il faut pour ne pas perdre mon job et pour respecter les standards que d’autres fixaient pour moi.
Il faut pas mécomprendre ce que j’ai dit. Il faut pas que demain tu entre dans le bureau de ton chef et lui présenter ta démission parce que tu n’est pas d’accord avec les tâches de ton poste. En aucun cas ! Ou, au moins attends un peu avant de faire ça. Ce que je souhaite, c’est de t’informer que ton sousconsciemment existe. Même si tu ne le crois pas, ça veut pas dire qu’il va disparaître. Alors, s’il est là, quelque part, pourquoi pas essayer de le contacter ? C’est très simple. Le premier pas c’est d’ouvrir ton esprit. Tu le fait, d’habitude. Chaque jour. Tu accepte des défis sans savoir si tu va être capable de les accomplir, ou obtenir le résultat attendu. Par exemple, le chef viens te voir et te demande de lui envoyer dans deux heures le rapport des ventes du dernier mois. Celui de ta compagnie, celui de la compétition, sur chaque zone géographique et pour chaque catégorie de produits. De plus, ce serait magnifique si tu peux faire aussi une prévision sur les résutats de ce mois-ci.
            Enfer ! Comment est-ce que je vais faire ça ? tu te demande après ce que le chef a quité le bureau. La question reste suspendue dans l’air sans réponse. Tu n’as pas le choix ! Il faut que tu te mette au travail. Après trois heures, pendant lesqueles tu n’as pas levé ton cul de ta chaise et les yeux de l’ecran du PC, tu serre les dents, crache quelques mots « aimables » à l’adresse de ton chef, mais tu lui envoie le rapport demandé. Est-ce que t’as remarqué  ce qui se passe après ? Si tu oublie le petit retard d’une heure, tu est pris par un sentiment de fierté, confidence en toi-même et en quelque sorte, tu sens que tu peux amener la lune du ciel si quelqu’un te la demande. Tu est détendu et calme comme si tu viens de finir une séance de massage thaïlandais. C’est d’où que ces sensations-là viennes ? Qui est le responsable ? Tien ! Une suggestion : ton esprit sousconscient. Tu viens de réussir, pour une courte période de temps, à réaliser un lien avec lui. Si tu te demande comment tu peux faire de sorte que cette liaison soit une à longue durée, je peux t’aider. Donne-moi un signe (ou bien un message ci-dessous avec ton adresse e-mail) et accepte le défi de causer avec moi. Tu n’as rien à perdre (maintenant c’est gratuit), mais tu va certainement gagner ! Tout ce que tu doit faire, c’est d’écouter avec attention les messages de ton sousconsciemment.

M.P. Sau

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