Ça vous ai jamais arrivé de penser au changement ?
Le votre ou celui des gens autour de vous ? A moi oui. Et pas seulement
une fois. Ce que j’ai observé c’est qu’alors que le changement visait ma
personne, je devenais soudain très compréhensif, permissive. Même si j’avais un
but claire, à réaliser avant une certaine date, à partir du premièr pas, suivi
par les pas 2, 3, jusqu’au dernier, je me retrouvais au bout du délais notant,
avec surprise, que le changement ne s’était pas passé. Bien sûr, une série de
questions sous forme de « Pourquoi ? » arrivaient devant moi et
j’essayais de trouver les bonnes réponses. Après un certain temps je les
trouvais. Elles étaient bien argumentées, formulées et logiques et me donnaient
la chance d’être à l’aise avec moi-même, celui que j’étais avant. Cette fois-ci
néanmoins, je pouvais me regarder dans une nouvelle lumière, celle de l’homme
qui lutte pour son propre changement et évolution et qui, contrairement au fait
qu’il ne réussit pas, il est content et satisfait avec soi.
Quand il s’agit du changement des autres, l’approche est
différente. On souhaite qu’ils fassent ça, c’est-à-dire changer, en tenant
compte de ce que nous voulons qu’ils changent, de telle façon que ça
correspond à nos désirs et intérêts.
Nous leurs parlons, on leurs explique quoi, comment et jusqu’à quand ils
doivent le faire. On suis avec attention chaque pas qu’ils font pour les
maintenir sur la bonne voie et éviter un dérapage. Quand on arrive à terme et
nous ne recevons pas le changement qu’ils nous ont promis, alors tient-toi
bien ! On piétine toute explication, motif ou cause qui nous sont offerts.
« Les excuses sont pour les perdants ! », « Tu m’a
déçu ! », « Tu peut rien faire de bien ! », « Je
m’attendais à ça de ta part ! ». Voilà quelques exemples de nos
répliques, prêts à donner. Dures, impitoyables, parfois même blessantes.
En faisant une comparaison entre les deux situations, on
peut aisément observer un phénomène anormalement normal. Evidemment, nous
sommes douces avec nous-mêmes, mais intransigeants et inflexibles quand il
s’agit d’autres.
Qu’est-ce-que vous en pensez, peut-on changer quelque
chose de ce coté ?
Vu ce qui à été evoqué ci-dessus, je préfère ne pas
donner une réponse. J’aimerais essayer une autre approche du changement. Après
tout, peut être que même le mot « changement » doit être changé. C’est-à-dire,
quand je dit changement, je pense de remplacer A avec B et obtenir un profit
lors de cette opération. Pendant ce processus il y a au moins deux éléments qui
intervient et qui déclanchent une force à peu près égale, mais contraire au
changement.
Premièrement, il s’agit du fait que ce qu’on veut changer
c’est très familier pour nous, c’est là depuis toujours, nous sommes si abitués
à cette situation-là qu’elle est une partie de notre vie.
Deuxièmement, je pense à ce que je sens. Donc, maintenant
je suis détendu, content et heureux avec ce que j’ai ou ce que je fais.
L’action que je doit entreprendre pour réaliser le changement apporte du
stress, raidissement, irritation, même des nuits sans sommeil. Ne pas mentioner
le fait que, après le changement, au lieu d’avancer, d’évoluer, c’est possible
de créer plus de dommages, de travailler plus avec un rendement diminué.
Alors je me demande si ça vaut vraiment la peine de
changer ?
Peut être que si au lieu de (me) changer, j’éssayerais à
(m’)adapter, ce serait mieux ?
Tout au long de l’évolution de la vie sur la Terre on a
prouvé que ce n’est pas obligatoire d’être le plus gros, le plus puissant ou le
plus rapide pour survivre. Toujours, quelque chose d’autre ou quelqu’un d’autre
sera plus gros, plus puissant ou plus rapide que toi. En échange, si tu
réussira d’être flexible, d’aisément t’adapter, les chances de survie
augmentent dramatiquement, dans une manière difficile à décrire. Et nous, les
humanoïdes, nous avons réussi à prouver ça mieux que…les dinosaures, par
exemple. Nous avons fait usage de notre plus flexible et adaptable segment qui
compose le corps : le cerveau. Avec son aide nous sommes toujours présents
sur cette planète, nous avons développé notre force et vitesse par
l’intermédiaire des outils que notre cerveau à conçu. Et je suis sûr que,
toujours en utilisant ce cerveau, nous allons réussir à faire les adaptations
requises pour avoir les relations souhaitées avec les autres, pour atteindre
les objectifs que nous nous avons fixé, dans un seul mot, pour continuer à évoluer.
Attention !
On vient de découvrir récement que le magnifique cerveau a un point faible.
S’il n’est pas utilisé, il s’atrophie, il séche et transforme son propriétaire
dans l’un ou l’autre des exemplaires présentés par l’Atlas de Biologie, le
chapitre « Singes » (pour des détails veuillez consulter l’Atlas).M.P. Sau
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