Aujourd’hui je te propose un exercice. Simple et
intéressant en même temps. Pense à deux décisions que tu as pris dernièrement.
Une qui a prouvé d’être très bonne, l’autre avec un résultat contraire à tes
attentes. Choisis une d’elles et observe quels ont été les pas que tu as
parcouru à partir du moment quand tu as pris la décision, comment est-ce que tu
as fais pour la mettre en pratique, jusqu’au moment ou tu as touché le
résultat. Pour chacun de ces pas rappelle-toi le contexte précis où cette
action a eu lieu. Où tu étais, avec qui, qu’est-ce que tu pouvais entendre et
voir autour de toi, qu’est-ce qui t’as poussé a faire ce pas. Ne te dépêche
pas, prends le temps qu’il te faut, de façon que, lors de l’arrivée au dernier
pas, tu as sous tes yeux un trajet claire. Une carte nette et précise qui t’a
pris du point A (quand tu as pris la décision) et t’a amené dans le point B
(quand tu as obtenu le résultat). Après ce que tu as fini, fais la même chose
avec l’autre décision. C’est possible que ça prend un peu plus ou moins du
temps que la première fois. Pourtant, l’objectif ne change pas : dessiner
la route parcourue entre la prise de décision et l’obtention du résultat.
Maintenant il ne te reste qu’à faire une comparaison
entre les deux cartes. C’est sûr que tu va aisément observer les différences.
« Bon, ben… Et comment est-ce que tout ça va
m’aider ? » tu va demander.
Alors, tu pourrais, par exemple, appliquer la stratégie
qui t’a apporté le résultat souhaité dans d’autres situations. Ou, si tu le
veux, tu va éviter certains pas qui t’ont mené vers autre chose que tu voulais
au début.
Autrement dit, dans les situations où tu dois choisir, tu
pourrais avoir déjà préparé une moule que tu peux utiliser de sorte que tu prenne
la bonne décision.
Mais, qu’est-ce qui se passe quand tu n’as pas une telle
approche ?
Les réactions sont affectées par des émotions et
sentiments passagers, déterminées à leur tour par le stress, le temps et le
degré de sensibilité. Sous l’influence de tels éléments, les décisions vont
être, le plus souvent, irréalistes, vont apporter des résultats contraires,
tant pour toi que pour ceux autour de toi, vont faire augmenter la tension
artérrielle, la nervosité et l’irritabilité, tu va lever le ton de ta voix
quand tu va communiquer avec les autres, tu va être sourd à toutes les propositions
de correction venues de l’extérieur, tu va être le roi de personne au pays de
nulle part.
N’importe quelle est la façon dont tu prends tes
décisions, elles démarrent d’une seule place : ton esprit. C’est lui qui
contrôle ta vie en totalité, lors d’une situation où tu dois choisir. Et lui,
l’esprit, sait obéir à un seul maître : toi-même. Donc, il y a une étroite
liaison entre toi et ton esprit. Vous pouvez pas exister l’un sans l’autre. Si
cette liaison est détruite à un certain point, il y a le risque que les choses
sautent en air. Parfois, ce dégât peut être réalisé parfaitement conscient.
L’alcool, les drogues, l’argent, le sexe, sont utilisés à pleine volonté pour
influencer les décisions et les actions des êtres humains. Par la suite, il y a
quelques-uns qui peuvent dire d’avoir perdu le contrôle de leur propre vie. Et
ils vont pas être loin de la vérité. D’ailleurs, tu as entendu, probablement,
dans certains situations des lignes comme celle-ci : « Dieu lui a
pris l’esprit ! » ou « Si j’aurais eu l’esprit de maintenant
quand j’avais vingt ans… »
En même
temps je ne dis pas que les émotions ne sont pas bonnes. Au contraire, se sont
elles qui nous définissent en tant qu’hommes. Mais, pour rester sur la route
que tu as choisi, la bonne route, c’est important qu’elles soient contrôlés,
quand il le faut, par l’esprit. Et si tu va prendre soin qu’il reste clair,
c’est sûr qu’il va t’aider. Sinon, tu va être l’esclave des émotions, des
réflexes plus ou moins conditionnels, d’autres esprits autour de toi qui
veullent user de toi pour atteindre leur buts. Le choix t’appartiens !M.P. Sau
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