10/03/2014

20.14. Comment avoir un esprit claire et… aigu

Aujourd’hui je te propose un exercice. Simple et intéressant en même temps. Pense à deux décisions que tu as pris dernièrement. Une qui a prouvé d’être très bonne, l’autre avec un résultat contraire à tes attentes. Choisis une d’elles et observe quels ont été les pas que tu as parcouru à partir du moment quand tu as pris la décision, comment est-ce que tu as fais pour la mettre en pratique, jusqu’au moment ou tu as touché le résultat. Pour chacun de ces pas rappelle-toi le contexte précis où cette action a eu lieu. Où tu étais, avec qui, qu’est-ce que tu pouvais entendre et voir autour de toi, qu’est-ce qui t’as poussé a faire ce pas. Ne te dépêche pas, prends le temps qu’il te faut, de façon que, lors de l’arrivée au dernier pas, tu as sous tes yeux un trajet claire. Une carte nette et précise qui t’a pris du point A (quand tu as pris la décision) et t’a amené dans le point B (quand tu as obtenu le résultat). Après ce que tu as fini, fais la même chose avec l’autre décision. C’est possible que ça prend un peu plus ou moins du temps que la première fois. Pourtant, l’objectif ne change pas : dessiner la route parcourue entre la prise de décision et l’obtention du résultat.
Maintenant il ne te reste qu’à faire une comparaison entre les deux cartes. C’est sûr que tu va aisément observer les différences.
« Bon, ben… Et comment est-ce que tout ça va m’aider ? » tu va demander.
Alors, tu pourrais, par exemple, appliquer la stratégie qui t’a apporté le résultat souhaité dans d’autres situations. Ou, si tu le veux, tu va éviter certains pas qui t’ont mené vers autre chose que tu voulais au début.
Autrement dit, dans les situations où tu dois choisir, tu pourrais avoir déjà préparé une moule que tu peux utiliser de sorte que tu prenne la bonne décision.
Mais, qu’est-ce qui se passe quand tu n’as pas une telle approche ?
Les réactions sont affectées par des émotions et sentiments passagers, déterminées à leur tour par le stress, le temps et le degré de sensibilité. Sous l’influence de tels éléments, les décisions vont être, le plus souvent, irréalistes, vont apporter des résultats contraires, tant pour toi que pour ceux autour de toi, vont faire augmenter la tension artérrielle, la nervosité et l’irritabilité, tu va lever le ton de ta voix quand tu va communiquer avec les autres, tu va être sourd à toutes les propositions de correction venues de l’extérieur, tu va être le roi de personne au pays de nulle part.
N’importe quelle est la façon dont tu prends tes décisions, elles démarrent d’une seule place : ton esprit. C’est lui qui contrôle ta vie en totalité, lors d’une situation où tu dois choisir. Et lui, l’esprit, sait obéir à un seul maître : toi-même. Donc, il y a une étroite liaison entre toi et ton esprit. Vous pouvez pas exister l’un sans l’autre. Si cette liaison est détruite à un certain point, il y a le risque que les choses sautent en air. Parfois, ce dégât peut être réalisé parfaitement conscient. L’alcool, les drogues, l’argent, le sexe, sont utilisés à pleine volonté pour influencer les décisions et les actions des êtres humains. Par la suite, il y a quelques-uns qui peuvent dire d’avoir perdu le contrôle de leur propre vie. Et ils vont pas être loin de la vérité. D’ailleurs, tu as entendu, probablement, dans certains situations des lignes comme celle-ci : « Dieu lui a pris l’esprit ! » ou « Si j’aurais eu l’esprit de maintenant quand j’avais vingt ans… »
            En même temps je ne dis pas que les émotions ne sont pas bonnes. Au contraire, se sont elles qui nous définissent en tant qu’hommes. Mais, pour rester sur la route que tu as choisi, la bonne route, c’est important qu’elles soient contrôlés, quand il le faut, par l’esprit. Et si tu va prendre soin qu’il reste clair, c’est sûr qu’il va t’aider. Sinon, tu va être l’esclave des émotions, des réflexes plus ou moins conditionnels, d’autres esprits autour de toi qui veullent user de toi pour atteindre leur buts. Le choix t’appartiens !

M.P. Sau

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